Ma cave, ma famille: voici une nouvelle rubrique que j’étrenne avec l’interview d’Anthony d’Orazio. Le cofondateur de l’Abbaye des saveurs, également derrière le bar culte La Capsule à Lille, vient d’ouvrir un nouveau rade à Arras.
L’idée est simple: les actes valent mieux que cent discours. Et pour la bière cela marche aussi. Partons donc découvrir la cave de ce beer geek venu du froid (si vous avez eu les pieds gelés rue Solférino vous savez de quoi je parle). Ceux qui sont abonnés à la newsletter La Quinzomabière ont déjà pu découvrir cette interview. Je délaisse en effet ce blog depuis quelques mois pour le test d’une nouvelle lettre d’information. Son principe? Une sélection, tous les quinze jours, de liens sur l’actualité de la bière, avec des articles dédiés. Abonnez-vous et n’hésitez pas à me faire un retour sur ce projet ! Sans plus attendre, allons donc faire un tour dans la cave d’Anthony d’Orazio.
Ma cave, ma famille
On y trouve donc des bières du coin, avec de la brasserie Cambier (la Mongy saison bio, la Mongy blonde, et la Double citra) et la brasserie Dupont (Moinette blonde, Saison dupont). A propos de ces deux dernières bières, Anthony salue « deux bières excellentes avec un travail sur l’amertume, rafraîchissantes et avec des notes apportées par la levure ». A côté, on retrouve également quelques IPA régionales (Cambier toujours, et la double IPA Dalva de Thiriez), la cuvée des Jonquilles d’Au Baron et des Cantillon (des classiques et la Nath).
Un peu plus loin, on trouve les bières fortes, la Black Damnation de Struise ou des bières de Dolle (Oerbier Special Reserva, De Dolle Stille Nacht). Côté alcools, Anthony garde pas mal de whisky, des Tomatin, Islay, Caol Ila et Ardbeg. Il y a un peu de rhum également (Diplomático et Dictador) pour les invités. Par contre on retrouve très peu de vins : Anthony se fournit chez son caviste et ne garde pas, même si on doit pouvoir mettre la main sur des bouteilles du vigneron indépendant du Jura Jacques Tissot.
Enfin, dans sa To-drink-list, Anthony a déjà la bière brassée par les ingénieurs de l’Isa-Lille : une göse, ensemencée à la brett et au jus de choucroute, qui doit sortir à la mi-novembre. Le patron a d’ailleurs pas mal de sour dans sa future ligne de mire.
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